• Triste début au GIRO : décès accidentel de Wouter WEYLANDT

    La vision de ce coureur à terre, inanimé et perdant abondamment son sang, a profondément choqué. Tout le monde a compris la gravité extrême de la chute. Et terrible nouvelle que d'apprendre sa mort. Cela devrait ne pas pouvoir se produire, et pourtant le cyclisme nous sert quelquefois ce type de drame, frappant à tous les niveaux, du cyclo du dimanche à l'élite confirmé.

    Edito

     

    Sprinter et déjà vainqueur à plusieurs reprises, dont l'an dernier au Giro, WEYLANDT a débuté à la Quick Step, amenant les sprints pour Tom BOONEN. Cette saison il avait été recruté chez Léopard, notamment pour épauler CANCELLARA dans les classiques.

    Anecdotique aujourd'hui : David MILLAR ravit le maillot rose à CAVENDISH, qui l'avait revêtu grâce à sa bonification de la veille, bien que battu pour le gain de l'étape par Alessandro PETACCHI.

     

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    C'est parti ! SUPER GIRO 

     

    qui nous offre, dès les premières étapes, (au contraire du T de France) un spectacle Editofabuleux de Cyclisme. Hier, sur les strade biancha, première bagarre un peu sérieuse "entre les gros", qui ne voulaient pas perdre tout espoir au classement général. Au final, gros numéro de peter WEENING, qui finit en solitaire lors d'une arrivée au sommet pas très difficultueuse mais abordée à fond par le premier peloton de chasse. Même scénario aujourd'hui avec un profil d'arrivée à peu près identique. Et un Cyclisme qu'on aime voir, avec des attaques qui se succèdent les unes aux autres, sans qu'aucun

    ne puisse prendre du champ. Et c'est au sprint que VENTOSO s'impose "à l'arrache" Editoà Alessandro PETACCHI, encore là, au sprint, alors que tous les sprinteurs calibrés étaient décrochés. Quel beau coureur ce PETACCHI. Quelle classe !

    Et demain, déjà la première arrivée au sommet, une vraie, avec un col de 2ème catégorie, où on devrait voir notre petit français Christophe LE MEVEL, à l'affut, prendre le maillot rose.

     

     

     

     

     

     

    Photo du haut : attaque de John GADRET, sur la strade biancha, suivi du futut vainqueur, Peter WEENING

    en bas : Francisco VENTOSO

     

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    GIRO : CONTADOR au dessus

     

    Largement dominateur dans la montagne, où il a pris et consolidé son maillot rose, Alberto CONTADOR ne peut plus être battu, sauf impondérable de course ou de santé. Il s'est adjugé l'étape de l'ETNA, et de quelle façon, en attaquant à 7 kms du sommet. Il a aussi remporté hier le CLM en côte, avec un écart important sur ses principaux adversaires NIBALI et SCARPONI, qui vont se disputer la seconde place, avec acharnement, car si le roi devait être déchu à cause de ses péripéties judiciaires sportives, ils hériteraient d'une belle victoire sur tapis vert.

    CONTADOR est actuellement intouchable sur les grands Tours. Ce sera sa 5ème victoire consécutive sur les trois grands Tours. Il n'est pas qu'un grimpeur incomparable, intouchable, au style aérien et parfait. Il est aussi redoutable sur les chronos et doté d'un mental de fer. Il est aussi fin tacticien, et si on ajoute à cela un coaching parfait de Bjarne RIIS, on obtient une marge de manoeuvre considérable pour la victoire. Dommage, cette réputation entachée, notamment par des traces de produits dopants lors du dernier TOUR. Très dommage, car beaucoup ne manquent pas de lier ses performances à la prise de produits dopants, faisant fi de ses qualités extraordinaires.

    Beaucoup d'enthousiasme et d'intérêt pour ma part pour ce GIRO, qui nous livre tous les jours un spectacle grandiose, surprenant, avec des coureurs à l'attaque et des leaders qui ne se ménagent pas, ne se réservant pas seulement, comme au Tour de France, pour le dernier kilomètre des arrivées au sommet. Sans parler de ces innombrables et ennuyeuses étapes de plat, réduites à une peau de chagrin sur le GIRO. Chapeau aux organisateurs qui, trouvent, hors étapes de montagne,  des parcours de fin d'étape et des arrivées toujours spectaculaires.

    25/05/2011

     

     

    Edito

     

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    LE GIRO 2011 : Un grand millésime <o:p></o:p>

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    CONTADOR comme les plus grands

     

    Edito

     

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    Il est de la lignée des plus grands vainqueurs : COPPI, ANQUETIL, MERCKX, HINAULT, INDURAIN, ARMSTRONG, qui ont dominé chacun durant une décennie les grands Tours. Invaincu depuis 2007 sur tous les grands tours qu’il a disputés, il a fait étalage sur cette édition du Giro, splendide malgré le manque de suspens pour la victoire finale, de toute sa classe et de ses hautes dispositions dans tous les domaines : intouchable en montagne, excellent contre la montre. On l’a même vu, attaquer avec réussite, à la manière d’un finisseur comme GILBERT, au cours d’un splendide final d’étape un peu tortueux et accidenté.  L’intérêt de ce GIRO aurait été moindre s’il s’était contenté d’assurer le minimum pour la victoire, comme savaient si bien le faire ANQUETIL, INDURAIN ou ARMSTRONG. Comparé aux plus grands, il est plutôt du genre des MERCKX et HINAULT, qui aimaient mettre du panache à leurs victoires.<o:p></o:p>

    Dernier point d’orgue de ce GIRO, la montée finale vers Macugnaga (19ème étape) On a cru longtemps à la victoire de GARZELLI, un ancien vainqueur du GIRO, dernier rescapé de l’échappée matinale de 19 coureurs. Mais les ténors avaient décidé de s’expliquer et il restait de gros clients n’ayant pas eu encore, leur heure de gloire sur l’épreuve. RODRIGUEZ est parmi ceux là et son équipe roule à fond pour tout regrouper et faire, dans la montée, une dure sélection par l’arrière. Puis arrivent les joutes finales : TIRALONGO s’y prend à deux reprises, en costaud, et il parvient à s’isoler en prenant une vingtaine de secondes. Derrière, RODRIGUEZ,  John GADRET, Hubert DUPONT  et d’autres, attaquent, chacun à leur tour, en s’isolant un peu, eux aussi. Et c’est là que survient l’imprévu : CONTADOR himself porte une attaque, une seule. Il revient sur les intercalés, les doublent sans marquer un temps d’arrêt et revient dans le sillage de TIRALONGO le valeureux qui luttait pour maintenir son avantage sur la meute.  On se dit qu’il ne va pas peser lourd face à CONTADOR, qui a déjà fait cadeau d’une étape à RUJANO, le colombien.  CONTADOR se met à la hauteur de TIRALONGO et lui dit quelque chose comme : « tu l’as bien mérité, je te laisse gagner ». Et ainsi fut fait ! Splendide ! Cela m’a rappelé JALABERT, dominateur sur une Vuelta qu’il a remportée, revenant dans les mêmes circonstances sur un coureur échappé depuis le matin et l’encourageant pour résister au retour des premiers poursuivants. Il l’aurait poussé s’il avait pu ! C’est ainsi que s’écrivent les belles pages du Cyclisme.<o:p></o:p>

    La lutte a été âpre pour la seconde place, qui a échue à SCARPONI, que j’ai vu, avec surprise, pédaler avec vélocité en fin de Giro, alors qu’il tirait des braquets énormes en début d’épreuve. Aurait-il compris en cours de route ou appliqué les conseils d’un nouvel entraîneur plus averti ? Le talentueux et jeune NIBALI, a du se contenter de la troisième place. Il était mon favori du cœur, car il a la réputation d’un coureur propre dans le peloton. Mais il devra apprendre lui aussi, (en regardant CONTADOR par exemple) que la vélocité permet d’économiser des forces, très chères, surtout sur une course de 3 semaines.<o:p></o:p>

    Un mot encore sur le spectacle fabuleux que nous a offert cette épreuve pendant 3 semaines. Rares ont été les moments d’ennui. Il s’est toujours passé quelque chose d’intéressant, d’inattendu, de spectaculaire, de fabuleux quelquefois. Mention très bien aux organisateurs, qui ne cherchent pas exclusivement des villes ayant de gros moyens financiers pour les accueillir et de larges avenues pour les dix derniers kilomètres des étapes, si vous voyez ce que je veux dire ! En comparaison, on risque de s’ennuyer un peu, à la télé, certains jours du mois de Juillet. Heureusement, on aura de beaux paysages vus d’hélicoptère


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