LE BILAN FRANCAIS

 

 

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Médailles d’Or

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Vitesse Individuelle         Grégory BAUGE<o:p></o:p>

Scratch                               Pascale JEULAND

 

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Médailles d’Argent

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Vitesse par Equipes        BAUGE, SIREAU,

                                           D’ALMEIDA<o:p></o:p>

Madison (Américaine)    Christophe RIBLON 

                                          et Morgan KNEISKY<o:p></o:p>

Km départ arrêté             Michaël D’ALMEIDA

 

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Médailles de Bronze

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Vitesse Individuelle         Kevin SIREAU                                                      Sireau et Baugé

Km départ arrêté              François PERVIS

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Le bilan est assez bon. En vitesse par équipes, les français ont été battus de 2 centièmes de seconde, ce qui correspond, sauf erreur de ma part à seulement <st1:metricconverter productid="34 cm" w:st="on">34 cm</st1:metricconverter>. Ils étaient invaincus depuis 4 ans aux Mondiaux. La cause de cette défaite serait un départ moins bon que de coutume, de Grégory BAUGE, premier relayeur. Il l’a lui-même reconnu et les temps sont là pour le démontrer. Cela l’a rendu revanchard (il l’a dit) pour le tournoi de Vitesse Individuelle qu’il a brillamment remporté, en battant le grand favori Chris HOY et son coéquipier Kevin SIREAU.

                                                                                                                            Baugé bat Hoy

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Confirmation au plus haut niveau de D’ALMEIDA, plein d’avenir, qui a tenu son rang en remplacement de BOURGAIN dans le trio de Vitesse par Equipes, et surtout qui a fait second du Kilo dans un excellent temps (moins de 1’01)

 

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RIBLON et KNEISKY se sont bien arrachés sur l’Américaine pour finir derrière les intouchables Australiens (photo ci contre)

 

 

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Déception pour Clara SANCHEZ, qui est passée à côté de ces Mondiaux, 6^ème au KEIRIN et éliminée en 8^ème en Vitesse Individuelle.

 

 

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Et déception globale sur toutes les autres épreuves dites de « fond ». L’absence de vélodromes en France et aussi une absence de promotion de

<st1:personname productid="la Piste" w:st="on">la Piste</st1:personname> dans les clubs, se font cruellement sentir. Les poursuiteurs sont complètement dépassés, pour une discipline qui réclame pourtant un type d’effort très utile sur <st1:personname productid="la Route" w:st="on">la Route</st1:personname> et facteur de succès : être capable de rouler vite pendant 4 à 5 minutes, à un niveau d’intensité très élevé (à <st1:personname productid="la PMA" w:st="on">la PMA</st1:personname>).<o:p></o:p>

Pour <st1:personname productid="la Piste" w:st="on">la Piste</st1:personname>, en France, la discipline de <st1:personname productid="la Vitesse" w:st="on">la Vitesse</st1:personname> est l’arbre qui cache la forêt. La Vitesse brille, depuis une quinzaine d'années, grâce à la concentration sur 2 Pôles Piste (INSEP et HYERES), d’une dizaine d’éléments de haut niveau, encadrés par des techniciens, eux-mêmes d’excellent niveau. Derrière cela c’est le désert…Mais passons à autre chose.

 

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Dans ces mondiaux, j’ai été encore impressionné par les performances réalisées à tous les niveaux…Je ne peux pas les citer toutes, mais je vais en citer 2, dans le désordre :

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- la britannique Victoria PENDLETON, qui décroche son 8ème titre mondial (Vitesse, Keirin, Vitesse par Equipes). Elle a été aussi Championne olympique à Pékin. Elle a une classe hors normes et ce qui ne gâche rien, en plus, elle est belle et d’une corpulence « normale »  par rapport à toutes les autres sprinteuses qui sont autrement massives. J’ai trouvé une photo qui se passe de commentaire : Une nana que tout entraîneur peut rêver d’entraîner…et elle sprinte à plus de 68 km/h !

 

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- l’américain Taylor PHINNEY, pas encore 20 ans et double Champion du Monde de Poursuite (2009 et 2010). Il a effectué les 4000m de <st1:personname productid="la Poursuite" w:st="on">la Poursuite</st1:personname> en 4’16.6 soit à 55,714 kms/h. Lui aussi, de la classe pure. Il a tout pour réaliser une telle performance. Et aussi une génétique exceptionnelle qui le prédisposait à arriver à un tel niveau !<o:p></o:p>

Sa mère, Connie CARPENTER, Championne Olympique et Championne du Monde, Route et Poursuite… !<o:p></o:p>

Son père, Davis PHYNNEY, multiple Champion des Etats-Unis et médaillé de bronze du CLM aux Jeux Olympiques de 1984. 64 victoires chez les Pros et premier américain à remporter une étape du Tour de France.<o:p></o:p>

La vie est injuste…lorsqu’on songe à tous ceux qui font des efforts pour progresser bien qu’ayant des origines beaucoup moins glorieuses… 

 

 

 

 

                                               Taylor PHINNEY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pascale JEULAND, de l'Or au Scratch féminin

  Elle voulait un podium

  et quand le mental est fort...tout est possible