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4ème Etape : DU HOURRA CYCLISME !
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On emploie généralement cette expression pour le Foot. Aujourd’hui le spectacle offert par le final de l’étape, justifie qu’on l’utilise pour le Cyclisme. Un final digne du Giro, j’oserais dire ! Et il semble que les organisateurs du Tour, recherchent, comme leurs confrères italiens, des parcours de fin d’étape spectaculaires, offrant de belles difficultés et où les meilleurs coureurs du peloton n’ont pas d’autre choix que de s’affronter sans retenue.<o:p></o:p>
Cette arrivée à Mûr de Bretagne aurait pu être organisée depuis bien longtemps. Espérons que ce final devienne un véritable classique du Tour et qu’on le revoie rapidement au programme, les prochaines années.<o:p></o:p>
Un final où tous les maillots étaient remis en jeu et où on attendait un nouveau numéro de Philippe GILBERT. Un numéro qu’il n’a pas réédité. Il était peut être un peu moins saignant, mais il a commis une grossière erreur. Celle de courir après son coéquipier VAN DEN BROECK qui avait lancé une splendide attaque à quelques centaines de mètres de la ligne. Cela ne se fait pas Mr GILBERT, et vous y avez laissé des forces qui vous ont manquées pour le sprint final. En plus, vous y avez peut être perdu un peu de la considération que votre équipier vous portait.<o:p></o:p>
Mais commençons par le commencement : l’échappée du jour est rejointe à <st1:metricconverter productid="3.5 km" w:st="on">3.5 km</st1:metricconverter> de l’arrivée. Elle a été particulièrement valeureuse et résistante sur les 25 derniers km, avec un Johnny HOOGERLAND impressionnant d’efficacité (pas un pur styliste, mais la démonstration que l’efficacité sur un vélo dépend de toute la force musculaire du corps et pas seulement de celle des membres inférieurs) et un Jérémy ROY (l’ingénieur cycliste de la FDJ) pas loin d’être son égal.<o:p></o:p>
Les choses TRES sérieuses commencent dans la traversée de la localité de MUR, durant laquelle
Georges HINCAPIE assure un train d’enfer sur une pente sévère. Le paquet s’étire, mais tous les costauds sont encore là à essayer de se maintenir dans les vingt.<o:p></o:p>Suit un faux plat, puis arrivent les pentes les plus sévères pendant environ 1Km. Un coéquipier de GILBERT assure un fort tempo. Puis survient l’inattendu : une attaque appuyée de CONTADOR en personne. Il éparpille tout le monde. GILBERT riposte et il ne reste plus qu’une poignée de rescapés dans son sillage, dont EVANS et Frank SCHLECK. Thor HUSHOVD est décroché puis revient sur un bref ralentissement de la tête, quand la pente s’adoucit enfin. <o:p></o:p>
Et le sprint final est lancé par Cadel EVANS pour un groupe de 10 coureurs légèrement détaché. Il semble résister, mais CONTADOR est le plus rapide, sauf qu’il fait son effort terminal trop tard et passe Cadel EVANS … après la ligne. Splendide arrivée !<o:p></o:p>
Qui a lâché du temps dans cette « affreuse » montée ? (affreuse pour les coureurs, pas pour nous). La lecture du classement montre que TOUS les prétendants au GENERAL, sont, au pire, dans le groupe pointé à 8 secondes. <o:p></o:p>
Certes, Andy SCHLECK a perdu quelques secondes. Est ce un signe de faiblesse significatif ? L’avenir nous le dira. Personnellement je ne le sens pas à son top. Mais il pourrait progresser (sans garantie !) jusqu’à la survenance des grosses difficultés.<o:p></o:p>
En tout cas, un beau spectacle, durant lequel les passionnés ont du être scotchés devant l’écran.
Aujourd’hui on va reprendre le train-train commun : échappée, échappée rejointe et sprint final.
Mais on verra de beaux châteaux et de belles demeures vus d’hélicoptère. <o:p></o:p>
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Classement de la 4ème étape (les 2 premiers groupes)
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1 Cadel Evans (AUS) BMC Racing 4:11:39
2 Alberto Contador (ESP) Saxo Bank +0 <o:p></o:p>
3 Alexandre Vinokourov Astana +0 <o:p></o:p>
4 Rigoberto Urán (<st1:place w:st="on"><st1:state w:st="on">COL</st1:state></st1:place>) Team Sky +0 <o:p></o:p>
5 Philippe Gilbert (BEL) Omega Pharma +0 <o:p></o:p>
6 Thor Hushovd (NOR) Garmin +0 <o:p></o:p>
7 Fränk Schleck (LUX) Leopard +0 <o:p></o:p>
8 Samuel Sánchez (ESP) Euskaltel +0 <o:p></o:p>
9 Van den Broeck (BEL) Omega Pharma +0 <o:p></o:p>
10 Andreas Klöden (GER) RadioShack +0 <o:p></o:p>
11 Bradley Wiggins (ENG) Team Sky +6 <o:p></o:p>
12 Joaquín Rojas (ESP) Movistar +6 <o:p></o:p>
13 Ivan Basso (ITA) Liquigas +6 <o:p></o:p>
14 Damiano Cunego (ITA) Lampre +8 <o:p></o:p>
15 Roman Kreuziger (CZE) Astana +8 <o:p></o:p>
16 Chris Horner (<st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">USA</st1:country-region></st1:place>) RadioShack +8 <o:p></o:p>
17 Robert Gesink (NED) Rabobank +8 <o:p></o:p>
18 Dries Devenyns (BEL) Quick-Step +8 <o:p></o:p>
19 Ryder Hesjedal (CAN) Garmin +8 <o:p></o:p>
20 Levi Leipheimer (<st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">USA</st1:country-region></st1:place>) RadioShack +8 <o:p></o:p>
21 Tony Martin (GER) HTC - Highroad +8 <o:p></o:p>
22 David Millar (SCO) Garmin +8 <o:p></o:p>
23 Andy Schleck (LUX) Leopard +8 <o:p></o:p>
24 Cyril Gautier (FRA) Europcar +8 <o:p></o:p>
25 Jakob Fuglsang (DEN) Leopard +8 <o:p></o:p>
26 Tom Danielson (<st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">USA</st1:country-region></st1:place>) Garmin +8 <o:p></o:p>
27 Bauke Mollema (NED) Rabobank +8 <o:p></o:p>
28 Beñat Intxausti (ESP) Movistar +8 <o:p></o:p>
29 Geraint Thomas (WAL) Team Sky +8 <o:p></o:p>
30 Boasson Hagen (NOR) Team Sky +8 <o:p></o:p>
31 C Vande Velde (USA) Garmin +8 <o:p></o:p>
32 Peter Velits (SVK) HTC - Highroad +8 <o:p></o:p>
33 T Van Garderen (<st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">USA</st1:country-region></st1:place>) HTC - Highroad +8 <o:p></o:p>
34 Janez Brajkovic (SLO) RadioShack +8 <o:p></o:p>
35 A Jeannesson (FRA) FDJ +8 <o:p></o:p>
36 Pierre Rolland (FRA) Europcar +8 <o:p></o:p>
37 Carlos Barredo (ESP) Rabobank +8 <o:p></o:p>
38 Kevin De Weert (BEL) Quick-Step +8 <o:p></o:p>
39 Björn Leukemans (BEL) Vacansoleil +8 <o:p></o:p>
40 Rui Costa (POR) Movistar +8 <o:p></o:p>
41 Egor Silin (RUS) Katyusha +8<o:p></o:p>
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Classement général<o:p></o:p>
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1 Thor Hushovd (NOR) Garmin 13:58:25 <o:p></o:p>
2 Cadel Evans (AUS) BMC Racing +1 <o:p></o:p>
3 Fränk Schleck (LUX) Leopard +4 <o:p></o:p>
4 David Millar (SCO) Garmin +8 <o:p></o:p>
5 Andreas Klöden (GER) RadioShack +10 <o:p></o:p>
6 Bradley Wiggins (ENG) Team Sky +10 <o:p></o:p>
7 Geraint Thomas (WAL) Team Sky +12 <o:p></o:p>
8 E Boasson Hagen (NOR) Team Sky +12 <o:p></o:p>
9 Andy Schleck (LUX) Leopard +12 <o:p></o:p>
10 Jakob Fuglsang (DEN) Leopard +12 <o:p></o:p>
11 Tony Martin (GER) HTC - Highroad +13 <o:p></o:p>
12 Peter Velits (SVK) HTC - Highroad +13 <o:p></o:p>
13 Tejay Van Garderen (USA) HTC - Highroad +13 <o:p></o:p>
14 Chris Horner (USA) RadioShack +18 <o:p></o:p>
15 Levi Leipheimer (USA) RadioShack +18 <o:p></o:p>
16 Janez Brajkovic (SLO) RadioShack +18 <o:p></o:p>
17 Robert Gesink (NED) Rabobank +20 <o:p></o:p>
18 Alexandre Vinokourov (KAZ) Astana +32 <o:p></o:p>
19 Philippe Gilbert (BEL) Omega Pharma - Lotto +33 <o:p></o:p>
20 J Van den Broeck (BEL) Omega Pharma - Lotto +39 <o:p></o:p>
21 Carlos Barredo (ESP) Rabobank +40
22 Cyril Gautier (FRA) Europcar +58
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3 ETAPES ET 2 BEAUX LEADERS
Une étape spectaculaire au programme pour lancer le TOUR 2011, et un vainqueur annoncé au sommet du Mont des Alouettes : Philippe GILBERT.
Il a été présent au rendez vous. Et de quelle manière ! Gagner ? Oui, mais on ne pensait pas qu'il puisse s'imposer avec une telle facilité ! Et pourtant, malgré qu'il se soit retrouvé isolé à 1 km de l'arrivée, il a pu répondre à 2 sérieuses attaques, de VINOKOUROV, puis de CANCELLARA, pour prendre ensuite le large et s'imposer au sommet du Mont des Alouettes, avec un bel écart. Vraiment le N° 1 mondial de la spécialité. Meilleur que VALVERDE en son temps, absent pour la (bonne) raison que l'on sait.
Le lendemain, Thor HUSHOVD, bon rouleur lui même, et bénéficiant de la victoire de son team GARMIN dans le CLM par équipes, a pu s'emparer du maillot jaune. Le Champion du Monde en titre est maillot jaune ! Idéal pour le prestige du Tour et le champion lui même. Un couronnement qui marquera sa carrière.
Pour le classement général, l'handicap de CONTADOR subit lors des deux premières étapes est t-il irrémédiable ? Certes non ! Il correspond à peu près au temps qu'il peut reprendre, théoriquement, à Andy SCHLECK, lors du contre la montre de la veille de l'arrivée à Paris. Il accentue seulement le suspens du résultat attendu de sa lutte avec lui. Mais n'oublions pas Cadel EVANS, le troisième larron, mon favori du coeur, soit dit au passage.
3ème étape : UN SPRINT ET PUIS C’EST TOUT
Etape type du Tour de France où l’ennui est tout au long du chemin, le seul intérêt résidant dans le sprint final, où l’on attend CAVENDISH. <o:p></o:p>
La parole à Guillaume : <o:p></o:p>
« La 3ème étape est le premier rendez vous pour les sprinters. Au départ de l’étape, Thor HUSHOVD est en jaune, le belge Philippe GILBERT qui a fait forte impression est en vert, et Cadel EVANS est porteur du maillot à pois. Le très jeune et talentueux pistard Geraint THOMAS porte le maillot blanc. Une première échappée intervient très tôt, une fois n’est pas coutume. Deux français en font partie : Maxime BOUET et DELAGE. L’espagnol GUTTIEREZ est le mieux placé au général des échappés. L’écart avec le peloton est monté jusqu’à sept minutes. Mark CAVENDISH remporte le sprint intermédiaire au terme d’un duel très musclé et dangereux avec HUSHOVD. Le coté « bad boy » de CAVENDISH refait ainsi surface, et cela démontre un manque de confiance et une certaine peur de ses rivaux. Même s’il voulait à tout prix gagner le sprint final, cela n’annonçait rien de bon pour la suite. Le Pont de Saint Nazaire est la preuve que le profil de l’étape est relativement plat, mais pas dénué de risques. Une bordure s’est créée et a rompu le peloton en deux. Il se regroupe et la suite va montrer que la HTC HIGH ROAD s’est placée en position de contrôle à la tête du peloton, et ce, trop prématurément pour CAVENDISH. Jalabert estime qu’il a eu peur d’attaquer tôt, voyant ses rivaux le cerner. Le sprint s’est lancé sans lui, le maillot jaune lui-même (HUSHOVD) s’est mis au service de son sprinter Tyler FARRAR, lequel franchi la ligne en premier, à la régulière, devant FEUILLU et ROJAS. CAVENDISH est vaincu, n’ayant pu relancer son sprint, mal placé entre ces deux derniers.
Coup de théâtre, rapidement après l’arrivée, alors que CAVENDISH exprime son amertume aux caméras pour son sprint raté, il apprend que lui et Thor HUSHOVD sont déclassés en raison de leur accrochage au sprint intermédiaire. C’est à Joachin ROJAS que revient le maillot vert. »<o:p></o:p>
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