• Rien ne s'est passé avant la montée de l'Alpe d'Huez entre les favoris. Au bas de l'ascension Carlos SASTRE a porté deux attaques successives, la seconde faisant le break. Progressivement il a porté son avance à plus de 2mn sur ses poursuivants. Il endosse le maillot jaune avec 1'24 d'avance sur son coéquipier Franck SCHLECK, 1'33 sur Bernhard KOLH, et 1'34 sur Cadel EVANS. Belle opération à priori, mais son avance est théoriquement insuffisante pour empêcher Cadel EVANS de refaire son retard lors du CLM de Samedi, mais le suspens demeure car l'état de fatigue en fin de Tour est primordial, surtout sur un CLM, où il est impossible de "donner le change"

     

    Aujourd'hui j'ai assisté avec satisfaction à une belle performance du slovaque Peter VELITS, néo pro, Champion du Monde Espoir l'an dernier. Dernier rescapé d'une échappée de 4 coureurs, il n'a été rejoint qu'au bas de l'Alpe d'Huez. C'est un jeune coureur sans complexe dont on reparlera dans les années à venir. Il s'est déjà montré à son avantage à plusieurs reprises cette année. 

     

     


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  • Que manque-t-il à Cyril DESSEL pour être l'authentique champion que la France attend depuis Laurent JALABERT et plus encore Bernard HINAULT et même Laurent FIGNON ? C'est d'ailleurs de ce dernier qu'il pourrait le plus se rapprocher. Pas un palmarès de Campionissimo mais tout de même 2 Tour de France et quantité d'autres belles courses. Quelle est donc la différence ? Physiquement pas grand chose. Tout est dans la tête, exactement dans la psychologie. Ambitieux, fier, orgueilleux, même arrogant parfois pour Laurent FIGNON qui a été un beau champion et le contraire d'un looser.

    Gentil, sympa, modeste et certainement d'autres qualités humaines que j'ignore, voilà Cyril DESSEL.  Et c'est toute la différence.

     

    Mais voilà, quelquefois, il se met en tête de faire une belle perf, comme aujourd'hui, et le mental met alors en route un excellent physique pour parvenir à son but.

    Il a été le maillon fort de l'échappée (derrière SHUMACHER qui a fait un sacré numéro) et son final a été exemplaire de détermination. C'est lui qui avait le plus envie de gagner. Il comptait plus sur sa force que sur la faiblesse des autres. Aux 500m, il s'est mis à fond jusqu'à la ligne et basta ...!

     

    Dommage qu'il ne conduise pas sa carrière toujours à l'image de cette étape et de cette victoire d'aujourd'hui.

     

    Pour le Général, à quoi joue la CSC ? Pas une seule attaque dans la dernière ascension. Impuissance ou inconscience ? Dans les deux cas la cause est rédhibitoire, et la conséquence tout simplement la perte du Tour.

     

    SASTRE et SCHLECK étaient-ils à fond aujourd'hui ? Proches de leurs limites ? Ne savent-ils pas que pour faire plier l'adversaire il faut aller dans ses propres limites. ARMSTRONG (et beaucoup d'autres vainqueurs du Tour) le savaient . Pour gagner un Tour, surtout dans leur cas (handicap du prochain CLM) il faut prendre des risques. Ils ont couru aujourd'hui comme si leur seule ambition était de garder le maillot jaune.

     

    Si c'est le cas, c'est donc bien pour eux, ils l'ont encore et Cadel EVANS voit l'arrivée de Paris s'approcher et sa situation s'améliorer (il a éloigné MENCHOV à plus d'une minute et il a perdu un adversaire, VAN DE VELDE.

     

    J'ai une impression, qui pourrait justifier leur attitude, et si je ne me trompe pas, c'est grave pour l'étape de demain. J'ai l'impression que ni SASTRE ni SCHLECK n'ont eu envie de prendre le risque d'une attaque qui aurait pu profiter à l'autre. Si demain ils récidivent, avec cette idée, c'est cuit pour eux. Ils ne peuvent pas se le permettre et l'un ou l'autre doit tenter le tout pour le tout dans la Croix de Fer. S'ils attendent l'Alpe d' Huez ils risquent de ne pas prendre beaucoup de temps à EVANS.

     

    Ce serait décevant pour le spectacle, mais satisfaisant pour ce qui me concerne, car je trouve Cadel EVANS attachant, valeureux et à l'image d'un cyclisme propre. Un beau vainqueur en somme.

     

    Photo : Cyril DESSEL

     

     


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  • Splendide arrivée à Prato Nevoso en Italie, au terme d'une ascension de 11 kms. Les leaders se sont fait une bagarre sans merci et Cadel EVANS a subi, tour à tour, les assauts de tous ses adversaires. Au final, c'est le surprenant Bernhard KOHL qui a fait exploser le groupe. Il finit en tête des leaders du général avec Carlos SASTRE dans sa roue. MENCHOV finit à 19", Franck SCHLECK à 40", Cadel EVANS à 49". Au Général Franck SCHLECK prend le maillot jaune avec 7" d'avance sur KOHL, 8" sur EVANS, 38" sur MENCHOV, 39" sur VAN DE VELDE, et 49" sur SASTRE.

     

    Du jamais vu : 6 coureurs dans la même minute. Cela nous promet encore deux belles étapes Mardi et Mercredi. Pour l'instant, compte tenu de leurs aptitudes sur le chrono, EVANS et MENCHOV ont l'avantage théorique. Aux CSC de les faire plier.

     

    L'étape est remportée par Simon GERRANS du Crédit Agricole, devant Egoi MARTINEZ et Danny PATE, échappés peu après le départ.

     

    Photo : Franck SCHLECK


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  • Remporter le maillot vert du Tour sans remporter une victoire d'étape ne valorise pas ce trophée. Profisant de l'absence dans le sprint de Mark CAVENDISH, laché dans la dernière ascension, Oscar FREIRE s'est imposé aux autres sprinteurs à l'arrivée de Digne. Deuxième Eduardo DUQUE de Cofidis et 3ième l'éternel Erik ZABEL.

    Pas de changement au classement général. Demain, première explication dans les Alpes avant la journée de repos de Lundi. L'incertitude demeure. Les deux leaders de la CSC devront attaquer pour essayer de reprendre du temps à Cadel EVANS et à Denis MENCHOV qui leur sont supérieurs dans le Contre la Montre. 


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  • Arrivée à Nîmes. Encore une fois Mark CAVENDISH s'est révélé irrésistible. Esseulé dans le final, il a quand même réussi à bien se placer grace à ses qualités de pistard. Son accélération l'a immédiatement porté en tête, et dès cet instant il a accentué son avantage pour finir avec plus de 2 longueurs d'avance sur MAC EWEN et FEILLU.

     

    Dommage qu'il n'y ai pas plus d'attaque dans ce type d'étape, monotone, pour ne pas dire ennuyeuse. Je ne comprend pas pourquoi ceux qui n'ont aucune chance de vaincre au sprint, n'essayent pas de s'enfuir.

    Deux coureurs partent au départ et puis plus rien...Navrant...


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