• Belle échappée de Arnaud GERARD et de Samuel DUMOULIN, combatifs jusqu'au bout mais "despérados", tant leur cause était entendue.

     

    Sprint à frissons dans la dernière ligne droite où on tremble par peur de la chute. Pas trés bien amené par ses coéquipiers, mais trés opportuniste et sans peur, Mark CAVENDISH s'est joué de tous les autres sprinteurs. Lorsqu'il lance son sprint, il prend immédiatement une longueur sur tous les autres et ne faiblit pas jusqu'à la ligne. 2ième Sébastien CHAVANEL et 3ième Bert STEEGMANS;

     

    C'est sa troisième victoire sur le Tour et son règne ne fait que commencer.


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  • Les mailles du filet sont de plus en plus fines et elles se resserrent sur les poissons tricheurs. Depuis le départ du Tour on savait qu'une dizaine de coureurs présentaient des paramètres sanguins anormaux. On sait aujourd'hui que Riccardo RICCO faisait partie du lot et on comprend mieux ainsi qu'il ait été contrôlé 5 fois depuis le départ. Aujourd'hui c'est fait, il est coincé. Le produit décelé est le CERA, une EPO de troisième génération, une EPO à effet retard.

     

    On disait que les dopés avaient toujours une longueur d'avance sur les contrôles. On peut en douter aujourd'hui et le travail réalisé par l'AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) est remarquable. Si les médecins verreux, connaissent les nouveaux produits dopants pour les fournir aux sportifs, il semblerait qu'ils n'aient plus de longueur d'avance sur les médecins chargés de la lutte anti dopage. Les autorités du cyclisme sont en train de gagner la partie.

     

    Le cyclisme, que les médias, en général, continuent de présenter comme le mouton noir du sport, car c'est pour eux un thème à scandale et vendeur,(*) devient exemplaire. Quel autre sport en fait autant ?  Lequel ?

     

    (*) un journal parisien propose même d'arrêter le Tour !!

     

    Suivi longitudinal, Passeport biologique, Contrôles inopinés, Contrôle sanguin préalable sur tous les participants du Tour, fourniture d'ADN, obligation pour tous les coureurs de fournir leur localisation, si celle ci vient à changer, etc...

     

    Quelle inconscience, quelle irresponsabilité de vouloir tenter de passer au travers !

     

    RICCO a quitté le Tour sous les huées et les sifflets de ceux qui étaient présents. Souhaitons qu'on ne le revoit pas de si tôt. Il a dû briser le rêve de certains jeunes coureurs qui voyaient en lui l'exemple du jeune champion d'avenir. Il a cassé leur jouet et ils doivent être désabusés.

    Quel gachis pour ce garçon "qui a de la classe" c'est certain, et qui est capable de gagner sur sa valeur de belles courses.

     

    Tous ces évênements sont porteurs d'espoir. Je fais partie de ceux qui croient en un cyclisme propre. Il y aura encore de belles prises, et chacune d'entre elles devra être accueillie comme une victoire, non comme une catastrophe. Et on arrêtera probablement un jour d'entendre dire ou de voir écrire qu'il est impossible de faire le Tour sans se doper. 

     


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  • Fallait-il qu' Amaël MOINARD -Cofidis- attaque ses compagnons d'échappée si loin, à 65 kms de l'arrivée ? Si on regarde le résultat, on répond non, car il a échoué dans sa tentative de rejoindre seul l'arrivée. Tout bien considéré, cette attaque était opportune. D'abord il aurait pu être accompagné par un ou deux coureurs et dans ce cas les chances de réussite auraient été supérieures. Ensuite, s'il ne l'avait pas fait, il avait quand même peu de chances de vaincre ses autres compagnons dans le final. Car il y avait de sacrés clients : POZZATO, BALAN, ELMINGER, WEGMAN, VELO, MOERENHOUT, ARVESEN, tous des durs à cuire, des costauds et des expérimentés !

    C'est ARVESEN, le Champion de Norvège, de la redoutable CSC, qui s'est imposé, d'un souffle devant ELMINGER et BALAN. 

     

    Cadel EVANS a passé une journée tranquille en jaune, préservant son capital d'une seconde ...


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  • Vainqueur avec brio de la 9ième étape, Riccardo RICCO fait peur aux principaux favoris. Est-il encore capable de gagner le Tour. A son débours actuel de 2'35" il faut ajouter le débours qu'il va enregistrer lors du 2ième CLM, de 53 kms, soit au minimum environ 3mns. Peut-il sur les prochaines étapes de montagnes (il en reste 3 "dures") refaire un handicap de près de 6 mns ? J'en doute, mais avec ses grandes qualités d'escaladeur et en n'attendant pas les tous derniers kms pour attaquer, il en est capable. Champion d'avenir, orgueilleux, peut-il se contenter des maillots du meilleur jeune (blanc) et de celui à poids du meilleur grimpeur ? C'est un des intérêts de ce Tour incertain.

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  • La première réelle étape de montagne a livré sa vérité. Le masque de grand favori de VALVERDE, et ceux de vainqueurs potentiels de CUNEGO, KIRCHEN, Andy SCHLECK, KREUZIGUER, KIRCHEN, sont tombés.

     

    Je ne croyais pas en VALVERDE qui n'a pas le coup de pédale assez fluide et économique pour s'imposer ou suivre les meilleurs grimpeurs, tous les jours, dans les grandes étapes de montagne.

     

    Les jeunes Andy SCHLECK et Roman KREUSIGUER (à un degré moindre cependant) ont plié, à mon grand regret.

     

    Il me semble que la montée sur Hautacam a livré la confirmation d'une baisse (salutaire) du niveau des performances. Le rythme était saccadé et on sentait que personne n'était capable d'aller vite sans s'accorder des temps de récupération.

     

    Le gagnant du jour est Frank SCHLECK, qui a placé une belle attaque mais qui a eu du mal à terminer. Il échoue de 1" pour le maillot jaune, qui sera porté par Cadel EVANS, coureur à la saine réputation.

     

    J'oubliais : le vainqueur de l'étape est Léonardo PIEPOLI, un ancien, spécialiste des arrivées au sommet.

     

    photo : Cadel EVANS


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